Chronique de Biollante sur Verdammnis

C’est un monstre insaisissable, affranchi des étiquettes, des codes, des conventions. On y trouve des mots chantés, hurlés, rappés. De la guitare, du synthé, des clavecins, de la harpe. Du sang, des larmes, une poésie aérienne et l’amertume irrespirable d’un parpaing qui nous tombe dans la gorge. Surtout, on y sent une sincérité absolue dans la démarche et les mots, une envie de jouer à la fois au monstre et au savant fou sans perdre de vue la cohérence et l’impact du morceau, sans complaisance, sans paresse. En voilà un album impressionnant.

A lire ici: https://www.verdammnis.com/reviews/biollante-j-espere-que-tu-danseras-quelque-part

 

 

“J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part” reviewed on Veil of Sound

This industrial-influenced record shows another reason why one should follow Non Serviam and all their side-projects. Biollante is musically so good that it has been spinning my head for days now. Yes, it’s not funky and flowing like the aforementioned mainstream rappers from France but it is much more interesting, that’s for sure!

Check it out: https://veilofsound.com/2022/05/22/Biollante-J_Espere_Que_tu_Danseras_Quelque_Part.html

‘J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part’ is out!

NEW RELEASE ANNOUNCEMENT!
‘J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part’ by Biollante is out now and can be enjoyed the following ways…
It’ll also be available on your streaming service of choice now or very soon.
CDs and cassettes are available here and we’re down to the last 10 cassettes (I’m not surprised as they’re stunning): https://biollanterising.bandcamp.com/…/j-esp-re-que-tu…

“J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part” chroniqué sur Muzzart

Contrainte, TS, intégration entravée, immobilisme, douleur de soi, fracture sociale et parentale, échec scolaire. Défaitisme, un brin « incité ». Conscience. Les maux défilent, au bout de la dérive guette tout de même la vie. Entrelac de sons, de ressentis. Confusion. Lyrisme et bruitisme, de pair. Parcours de vie, tordus. Quête d’amour, après le désamour. Ecoute, précieuse. Fond dépaysant, soudain. Come-back, dans la foulée, d’une tchatche dénonciatrice. Biollante évacue, dans une France qui pue du cul. Des notes, soit dures comme du silex, soit vaporeuses, ou encore salement grandiloquentes, incrustent le terme d’un disque qui une fois « apprivoisé », risque de durer. J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part, qui que tu soies, au son de ses six plages malsaines, clairvoyantes, postées au carrefour d’une pléthore de styles à la collision pour le moins percutante.

Biollante « J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part » (Trepanation Recordings, 13 mai 2022).

Chronique de “J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part” sur Myskeuds

J’espère que tu danseras quelque part a donc aussi le défaut de cette qualité : dans nos années 20 si aseptisées, où la rébellion s’appellerait Jul ou Juliette Armanet, un tel album n’aura que peu de chances d’être apprécié pour son art ou son message. Mais pour l’oreille un peu avertie, Biollante représente une bulle d’espoir quant à l’esprit défricheur et aventurier de la musique. Et le souvenir de groupes fusion des 90s comme les britanniques Senser. Surtout, il présage d’une représentation live assez ahurissante, tant le maelström musical ici proposé est puissant, foutraque, urgent et violent comme le monstre haïku dont le groupe tire son nom. Mention particulière à Pourquoi Pas, morceau prog (20mn), qui à lui-seul peut devenir performance scénique dingue !

Biollante – J’espère que tu danseras quelque part (expérimental)