“J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part” chroniqué sur Muzzart

Contrainte, TS, intégration entravée, immobilisme, douleur de soi, fracture sociale et parentale, échec scolaire. Défaitisme, un brin « incité ». Conscience. Les maux défilent, au bout de la dérive guette tout de même la vie. Entrelac de sons, de ressentis. Confusion. Lyrisme et bruitisme, de pair. Parcours de vie, tordus. Quête d’amour, après le désamour. Ecoute, précieuse. Fond dépaysant, soudain. Come-back, dans la foulée, d’une tchatche dénonciatrice. Biollante évacue, dans une France qui pue du cul. Des notes, soit dures comme du silex, soit vaporeuses, ou encore salement grandiloquentes, incrustent le terme d’un disque qui une fois « apprivoisé », risque de durer. J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part, qui que tu soies, au son de ses six plages malsaines, clairvoyantes, postées au carrefour d’une pléthore de styles à la collision pour le moins percutante.

Biollante « J’Espère Que Tu Danseras Quelque Part » (Trepanation Recordings, 13 mai 2022).